L'éditorial du mois

Chers amis, par David Gabillet, rédacteur en chef

Faites-vous un cœur nouveau et un esprit nouveau : ce mois s’ouvre sous le signe de la nouveauté. Le Carême est un temps de mue, un temps favorable pour se défaire de l’homme ancien, afin que croisse l’homme nouveau que nous avons revêtu à notre baptême (Ep 4, 22-24). La pénitence fait craquer la carapace de notre cœur afin que la nouveauté du salut puisse être accueillie, et que puisse régner le commandement nouveau. Sa valeur est de faire une place grandissante en nous à la vie de Dieu, car le jeûne et la demande de pardon sont indissociables de l’aumône et de la louange. Dès à présent, préparons-nous à vivre de la victoire promise sur la mort et le péché. Tout au long de ce mois, nous recevrons de l’Esprit la force de manifester aux autres, et à nous-mêmes, que la seule vie qui vaille d’être vécue est celle fondée sur le partage et l’action de grâce : une vie « eucharistique », c’est-à-dire donnée aux autres et découlant de la célébration de la messe. C’est pourquoi nous demandons : « Que cette participation à ton saint mystère, Seigneur, fasse grandir en nous la vie » (prière après la communion, mardi de la 3e semaine du Carême). Malgré nos chutes, cette vie ne cesse d’être renouvelée par la grâce de Dieu qui nous relève : De nouveau, tu nous montreras ta miséricorde, tu fouleras aux pieds nos crimes, tu jetteras au fond de la mer tous nos péchés ! (Mi 7, 19).

Saint Carême à chacune et chacun de vous.