Soyons saints novembre
Saint Émeric de Hongrie
L’amour de la virginité
Fils de Gisèle de Bavière et du roi Étienne, saint patron du royaume de Hongrie, Émeric, ou Imre en hongrois († 1031), montre dès l’enfance une piété hors du commun. Alors qu’il est formé par saint Gérard pour succéder à son père sur le trône et assurer la descendance de sa lignée, il souhaite pourtant offrir à Dieu sa virginité et vivre le célibat. Quand le roi Étienne lui présente sa future épouse, il parvient à obtenir de celle-ci de vivre ensemble comme frère et sœur. C’est pour sa femme qu’Émeric aurait fondé l’abbaye de Veszprémvölgy, en Transdanubie. Dans les années 1030, Émeric prend la tête de l’armée des mercenaires étrangers pour défendre la Hongrie contre la Germanie. Il décède en 1031, à la suite de l’attaque d’un sanglier, dit-on, au cours d’une partie de chasse, laissant saint Étienne dans le plus profond chagrin.
« J’ôterai de votre chair le cœur de pierre, dit le Seigneur, je vous donnerai un cœur de chair », et Émeric s’est appliqué par toute sa vie à s’accorder à cet appel.
Temps de silence
À la prière de saint Émeric de Hongrie, apprenons avec la grâce de Dieu à cultiver des relations ajustées qui manifestent l’amour qui nous fait vivre, non pour posséder mais pour recevoir et donner.
Ce mois-ci, à l’écoute de Philippine Duchesne
Ici, à Saint-Charles, on ne boit que l’eau du Missouri, plus sale ou autant que celle de la Seine. Mes sœurs sont courageuses et plus ferventes que moi : elles voient la Croix et l’embrassent.