
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 9, 9-13
En ce temps-là, Jésus vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de collecteur d’impôt. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »
— Acclamons la Parole de Dieu.


Soyons saints juillet
Saint Antoine Daniel
La mission avant tout
En ce matin de juillet, les Hurons qui défendent les missions catholiques de Saint-Joseph et de Saint-Michel ont quitté leur village de Teanaustaye (actuel Ontario, Canada), en Nouvelle-France, pour commercer avec des tribus voisines. Des Iroquois ennemis profitent de cette absence pour passer à l’attaque des missions désarmées. Plusieurs habitants sont massacrés. Le Dieppois Antoine Daniel (1601-1648), père jésuite français, vient tout juste de finir de célébrer la messe lorsque, se tenant à la porte de la chapelle pour protéger les fidèles, il est transpercé de flèches. Son corps est ensuite jeté au feu. D’abord envoyé au Cap-Breton en Nouvelle-Écosse, il avait rejoint Jean de Brébeuf à Québec, en 1633, et s’occupait de l’école pour les jeunes Amérindiens. Mais il préféra la mission auprès des Hurons pour lesquels il donna sa vie entière.
« Malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile », affirme l’Apôtre Paul, et saint Antoine Daniel a trouvé son bonheur non dans sa mort mais dans le témoignage rendu de la primauté de la vie.
Temps de silence
À l’exemple du bienheureux prêtre, demandons la grâce de vivre en témoins d’une espérance renforcée par les épreuves.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Pierre Chrysologue
L’hypocrisie est un mal subtil, une contrefaçon des vertus, la teigne de la sainteté.
