Soyons saints octobre
Bienheureux José Javier Gorosterratzu
Offrir sa vie
Arrêté par la milice, lors de la guerre civile espagnole, le rédemptoriste José Javier Gorosterratzu (1877-1936) pardonne à ceux qui l’exécutent. Homme de grande culture, professeur de philosophie et de sciences à Burgos et à Astorga, auteur d’un manuel de philosophie et d’ouvrages historiques, il a vécu aussi dans les communautés de Pampelune, Madrid et Cuenca. Prédicateur de missions populaires, d’une grande sensibilité aux cultures locales, il prêche aussi bien en basque qu’en castillan. Au sein de sa congrégation, il est recherché tout autant pour sa direction spirituelle que pour sa prédication. Arrêté au séminaire de Cuenca, il est conduit au cimetière et fusillé attaché par le bras au frère Victor, qui avait écrit : « Les hommes ne peuvent rien nous faire qui ne serve Dieu et n’accomplisse les plans mystérieux de Dieu. »
« Bienheureuse faute d’Adam », proclame la liturgie : Dieu peut tirer d’un mal un bien plus grand encore et José Javier est mort dans la paix, certain d’être entre les mains du Père.
Temps de silence
À son intercession, reprenons confiance : Dieu n’est pas absent de notre monde !
Ce mois-ci, à l’écoute de sainte Faustine
Dans la même disposition d’esprit, j’accepte la joie ou la souffrance, la louange ou l’humiliation ; je me souviens que les unes et les autres sont passagères, que m’importe ce qu’on dit de moi.



