Soyons saints décembre
Bienheureuse Anuarite Nengapeta
Pureté de cœur
« Je te pardonne parce que tu ne sais pas ce que tu fais », souffle Anuarite Nengapeta (1939-1964) en s’affaissant sous les coups de son meurtrier. Congolaise, sœur de la Sainte-Famille, elle témoigne par son martyre de son attachement indéfectible à « Jésus seul ». Les rebelles Simba, qui viennent de massacrer une cinquantaine de missionnaires flamands, dans le nord du pays, font irruption à Bafwabaka dans la communauté où Anuarite a fait profession à 20 ans, recevant le nom de Marie-Clémentine. Les religieuses sont enlevées et acheminées vers Isiro, où les rebelles tentent d’abuser d’elles. L’un d’eux a jeté son dévolu sur Anuarite, dont le refus farouche provoque sa fureur. Elle meurt au petit matin. Dans ses carnets, elle avait noté : « Jésus veut que je lui donne la clé de mon cœur, cette clé, c’est ma libre volonté. »
« Ma vie, nul ne la prend, mais c’est moi qui la donne » affirme le Christ, et à sa suite, à l’heure de la menace, Anuarite s’est exclamée : « J’ai renouvelé mes vœux, je suis prête à mourir. »
Temps de silence
Par l’intercession de la bienheureuse Anuarite Nengapeta, implorons du Christ la force de l’espérance pour les croyants persécutés.
Ce mois-ci, à l’écoute de Jean de Cronstadt
Dieu est Vérité et ma prière doit être vraie aussi, comme ma vie. Dieu est feu et ma prière comme ma vie doit être ardente. Dieu est entièrement libre et ma prière doit être un libre épanchement du cœur.



