Missionnaire.

L’offrande de soi.

Chrétien pour la vie.

Sagesse divine. « Tu as réuni, Seigneur, en saint Gildas, le zèle du pasteur, la science du théologien et la vie de prière du moine », dit l’oraison de la messe de la fête de saint Gildas dans le propre du diocèse de Vannes. Écossais de naissance, prêtre, surnommé le « Sage », Gildas († v. 570) est connu pour avoir rédigé une histoire de l’Église d’Angleterre intitulée De la ruine de la Bretagne. Devant la victoire des troupes d’invasion saxonnes, Gildas s’interroge. Il lui semble évident que la décadence des élites du pays et du clergé a favorisé la réussite des envahisseurs. Prédicateur ardent, fin lettré formé à la discipline monastique dans les meilleurs monastères de Bretagne insulaire (actuelle Grande-Bretagne) et d’Irlande, il finit sa vie dans le golfe du Morbihan ; sa mémoire reste attachée à la presqu’île de Rhuys où son tombeau est conservé dans l’église.

La charité.

L’ardeur au combat.

Obéissance et humilité.

L’offrande de sa vie.

Bienveillance et fermeté.

Témoin du Christ. « Les martyrs rendent témoignage et méprisent la mort, non selon la faiblesse de la chair, mais dans la promptitude de l’Esprit », disait Irénée de Lyon. Agriculteur et père de famille, Jean Yi Yun-il (1822-1867) est l’ultime martyr de la dernière persécution qui a décimé les chrétiens de Corée à partir de 1866.