Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu12, 46-50
En ce temps-là, comme Jésus parlait encore aux foules, voici que sa mère et ses frères se tenaient au-dehors, cherchant à lui parler. Quelqu’un lui dit : « Ta mère et tes frères sont là, dehors, qui cherchent à te parler. » Jésus lui répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? » Puis, étendant la main vers ses disciples, il dit : « Voici ma mère et mes frères. Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »
— Acclamons la Parole de Dieu.
Soyons saints novembre
Bienheureuse Franciszka Siedliska
Un amour universel
Née dans une noble famille polonaise indifférente à la foi, Franciszka (1842-1902) reçoit une certaine éducation religieuse par son institutrice. Plus tard, sa rencontre avec le père lituanien Léandre Lendzian l’aide à discerner l’appel de Dieu. Ayant parcouru l’Europe en cherchant à soulager la misère de ses semblables, elle fonde, à Rome, en 1875, une nouvelle congrégation qui, à l’exemple de la Sainte Famille, vit l’amour de Dieu au cœur du quotidien. Franciszka devient Marie de Jésus-Bon-Pasteur. Ouverte sur le monde, elle fonde des maisons à Chicago, Paris, Londres. Elle se consacre, avec ses sœurs, à l’enseignement, au soin des personnes malades et handicapées, et à toutes les détresses de la famille humaine qu’elle rencontre au gré de ses voyages, ne voulant rien d’autre que construire le « royaume de l’amour de Dieu ».
Jésus a traversé villes et villages pour annoncer la Bonne Nouvelle en guérissant les malades, et à sa suite, la bienheureuse Franciszka Siedliska a sillonné une partie du monde pour se consacrer aux personnes vulnérables.
Temps de silence
À sa prière et à son exemple, soyons au rendez-vous auprès de celles et ceux qui sont en détresse et attendent notre secours.
Ce mois-ci, à l’écoute de Philippine Duchesne
Nous cultivons un tout petit champ pour le Christ. Mais nous l’aimons, sachant que Dieu n’exige pas de grandes réalisations, mais un cœur qui ne retient rien pour lui-même.