Soyons saints février
Bienheureuse Julia Rodzińska
Don de soi
Durant la Seconde Guerre mondiale, le camp de concentration de Stutthof, situé à une trentaine de kilomètres de Gdansk, dans une région boisée et cernée par les eaux, est en grande partie « réservé » aux Polonais non juifs. Sœur Julia Rodzińska (1899-1945) est internée dans ce camp. Stanislawa est entrée en 1916 chez les dominicaines de l’Immaculée-Conception (congrégation apostolique affiliée à l’ordre des Prêcheurs et fondée à Toulouse en 1869). Sœur Julia est appelée la « mère des orphelins » et l’« apôtre du rosaire ». Internée au Stutthof à partir de juillet 1943, elle y consume le sacrifice de sa vie, prodiguant des soins aux autres religieuses et aux quelques femmes juives échouées là. La seconde épidémie de typhus qui ravage le camp a raison de ses forces ; elle meurt juste avant l’arrivée des forces soviétiques.
Par le bois de la croix, le Christ a apporté la joie dans le monde, et Julia « a fait preuve de miséricorde inouïe dans des conditions où l’on avait oublié que la miséricorde existait ».
Temps de silence
À l’exemple de la bienheureuse Julia Rodzińska, apôtre du rosaire, ne craignons pas de puiser nos forces dans le chapelet, afin de soutenir activement ceux qui nous sont confiés.
Ce mois-ci, à l’écoute de Grégoire de Narek
Je n’avais pas invoqué, et Tu as pris soin de moi. Je n’avais pas fait un signe de la main, et Tu m’as regardé. Je n’avais pas supplié, et Tu m’as fait miséricorde. Je n’avais pas articulé un son, et Tu m’as entendu.