Soyons saints février
Bienheureux Conrad Confalonieri de Plaisance
Repentance
C’est l’histoire d’un chasseur qui met le feu au fourré dans lequel s’est réfugiée la bête traquée, et qui assiste, impuissant, à l’incendie qu’il a provoqué. Conrad Confalonieri († 1351), noble italien de Plaisance, rentre discrètement chez lui et laisse condamner à sa place un pauvre homme, sur le point d’être exécuté. Pris de remords, Conrad se dénonce. Contraint de vendre ses biens, il se retrouve aussi pauvre que Job. D’un commun accord avec sa femme, ils décident de réorienter leur vie. Elle entre chez les clarisses de Plaisance, et lui part sur les routes en pénitent. Rome, puis la Sicile, où, poussant au-delà de Syracuse, il échoue à Noto et rejoint les ermites du tiers ordre franciscain. Pendant trente-six ans, il vit dans la prière et la pénitence, s’occupant des malades et ensevelissant les morts, jusqu’à sa propre mort.
Conrad, en faisant l’expérience du pardon et en se reconnaissant aimé d’un amour gratuit, plus grand que sa propre misère, est entré dans une véritable relation filiale et libre avec Dieu.
Temps de silence
À l’intercession du bienheureux Conrad Confalonieri de Plaisance, sollicitons la grâce de Dieu afin de nous laisser régénérer par son amour miséricordieux.
Ce mois-ci, à l’écoute de Grégoire de Narek
Il fut un temps où je n’étais pas, et Tu m’as créé. Je n’avais pas prié, et Toi, Tu m’as fait. Je n’étais pas encore venu à la lumière, et Tu m’as vu. Je n’avais pas paru, et Tu as eu pitié de moi.