Soyons saints mai
Bienheureux Jean-Martin Moyë
Abandon à la Providence
Jean-Martin Moyë (1730-1793), fils de paysans lorrains devenu prêtre, se laisse entièrement gouverner par la Providence, à qui il a remis « le soin de sa santé, de sa réputation, et de son salut éternel ». Vicaire à Metz, il découvre les populations abandonnées des campagnes et fonde la première congrégation des sœurs de la Providence pour soulager la misère et instruire. Ressentant l’appel de la mission, il part pour la Chine avec les Missions étrangères de Paris. Il parcourt son immense territoire avec une audace missionnaire, jamais en défaut, pour donner sa seule richesse, le Christ. Il connaît la prison et les coups. Épuisé par ces années de labeur, il rentre en France, alors en pleine Révolution. Il refuse aussitôt de prêter le serment de la Constitution civile du clergé et s’exile à Trèves où il meurt du typhus.
« Ne vous faites pas de souci pour demain » a enseigné Jésus, et le bienheureux Jean-Martin Moyë s’est laissé gouverner par la Providence.
Temps de silence
À sa prière, demandons au Seigneur la grâce de ne pas laisser les soucis étouffer notre cœur.
Ce mois-ci, à l’écoute d’Ursule Ledóchowska
Regardez-vous les uns les autres avec le clair regard de l’amour. Pensez toujours en premier lieu aux autres, à leur commodité, à leur bien, ensuite seulement à vous-mêmes.
