Soyons saints avril
Saint Aibert
Miséricorde pour les pécheurs
C’est dans la province du Hainaut, en Belgique, qu’Aibert († 1140) est ermite non loin du monastère de Crespin. Fidèle aux coutumes de son époque, il vit dans une grande ascèse et s’adonne longuement à la prière. Il récite quotidiennement l’intégralité du psautier qu’il connaît par cœur comme la plupart de ses frères ascètes. C’est saint Benoît qui, dans sa règle équilibrée, a réparti les psaumes sur une semaine. Liant l’ascèse à la contemplation, Aibert prend le temps après chaque psaume de s’agenouiller longuement en méditant. Solitaire, il est aussi prêtre. Son rayonnement attire à lui tous ceux qui cherchent un réconfort, mais plus particulièrement les pénitents auxquels il donne inlassablement le sacrement de la réconciliation. Ministre de la miséricorde divine, on dit qu’il entre dans la joie de son maître un jour de Pâques.
Homme d’oraison, saint Aibert a cultivé une relation profonde avec le Seigneur, mêlant dialogue avec la parole de Dieu et contemplation. Le silence et la solitude ont été la source de son rayonnement.
Temps de silence
À son exemple et à sa prière, implorons le Seigneur afin qu’il nous accorde une foi inébranlable dans la force de la prière, si discrète soit-elle.
Ce mois-ci, à l’écoute de Vincent Ferrier
Garder en toutes choses cette parfaite discrétion ou modération, qui sait vous faire observer la juste mesure entre le trop et le trop peu, l’excès et le défaut, le superflu et le nécessaire.