Soyons saints juillet
Saint Antoine Daniel
La mission avant tout
En ce matin de juillet, les Hurons qui défendent les missions catholiques de Saint-Joseph et de Saint-Michel ont quitté leur village de Teanaustaye (actuel Ontario, Canada), en Nouvelle-France, pour commercer avec des tribus voisines. Des Iroquois ennemis profitent de cette absence pour passer à l’attaque des missions désarmées. Plusieurs habitants sont massacrés. Le Dieppois Antoine Daniel (1601-1648), père jésuite français, vient tout juste de finir de célébrer la messe lorsque, se tenant à la porte de la chapelle pour protéger les fidèles, il est transpercé de flèches. Son corps est ensuite jeté au feu. D’abord envoyé au Cap-Breton en Nouvelle-Écosse, il avait rejoint Jean de Brébeuf à Québec, en 1633, et s’occupait de l’école pour les jeunes Amérindiens. Mais il préféra la mission auprès des Hurons pour lesquels il donna sa vie entière.
« Malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile », affirme l’Apôtre Paul, et saint Antoine Daniel a trouvé son bonheur non dans sa mort mais dans le témoignage rendu de la primauté de la vie.
Temps de silence
À l’exemple du bienheureux prêtre, demandons la grâce de vivre en témoins d’une espérance renforcée par les épreuves.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Pierre Chrysologue
L’hypocrisie est un mal subtil, une contrefaçon des vertus, la teigne de la sainteté.