Soyons saints mai
Saint Gausbert de Montsalvy
Propagateur du salut
Prêtre auvergnat du début du xie siècle, Gausbert exerce d’abord un ministère de prêtre séculier, puis devient ermite dans les montagnes du Cantal. Se souvenant qu’il a été ordonné pour annoncer l’Évangile, il quitte parfois sa retraite pour prêcher en Auvergne et dans le Rouergue, faisant des haltes spirituelles dans les monastères de Figeac et de Conques. Cédant à l’insistance de disciples, il fonde un monastère flanqué d’un hospice pour pèlerins. D’un terrain sauvage, donné par le seigneur du lieu, il fait une « sauveté », territoire qui garantit l’immunité ecclésiastique à qui s’y réfugie. Bordé de quatre croix, l’espace est un havre de paix pour toute population désireuse de se mettre à l’abri. Avec l’abbaye, le bourg se développe et prend le nom de Montsalvy, « Mont du Salut ou du Sauvé ». Gausbert y meurt vers 1079.
Pour répondre de manière authentique à l’appel du Seigneur, Gausbert fonda un monastère pour favoriser l’accueil et la vie spirituelle des voyageurs et de la population des villages voisins.
Temps de silence
À l’exemple de saint Gausbert de Montsalvy, dès maintenant, apprenons à édifier le Royaume par nos gestes d’accueil et de charité envers ceux que nous n’aurions peut-être pas choisi de recevoir et de servir.
Ce mois-ci, à l’écoute d’Ursule Ledóchowska
Aimez Jésus crucifié, aimez-le de toute votre âme.
