Soyons saints avril
Saint Gérard de la Sauve-Majeure
Suivre les voies de Dieu
Né à l’ombre de la grande abbaye de Corbie dans la Somme, Gérard (Gérald ou Géraud) (v. 1025-1095) entre dans cet illustre cloître. Élu abbé de Saint-Vincent de Laon à la place de son frère, il est rejeté par des moines rebelles. Il effectue alors plusieurs pèlerinages à Rome et en Terre sainte, mais aussi en France. Au cours de ses pérégrinations, la rencontre de Guillaume VIII d’Aquitaine met un arrêt à sa vie de moine errant. Entre Garonne et Dordogne, avec quelques frères, il s’emploie à défricher les terres forestières qui lui sont données, et bâtit ce qui deviendra l’abbaye de la Sauve-Majeure. Gérard mène une vie exemplaire selon la règle de saint Benoît, veillant sur celle de ses moines. Le rayonnement de l’abbaye est incontestable et, à la mort de Gérard, une importante congrégation bénédictine s’y rattache.
Comme les pèlerins d’Emmaüs, Gérard de la Sauve-Majeure a fréquenté le Christ sur la route avant d’user sa force à bâtir au Seigneur une maison digne de lui.
Temps de silence
Demandons à la Sainte Trinité, à la prière de saint Gérard, la conscience vive que notre corps est un don et que nous devons « rendre gloire à Dieu » au travers de lui.
Ce mois-ci, à l’écoute de Vincent Ferrier
Mettez votre gloire à fréquenter les pauvres. Que votre joie soit de vous souvenir d’eux, de les voir, de converser avec eux, si dénués de tout et si méprisés qu’ils puissent être, car ils sont l’image du Christ.