Soyons saints octobre
Bienheureux Bartolo Longo
Apôtre du rosaire
Par cinq fois, le pape Jean-Paul II cite Bartolo Longo (1841-1926) dans sa lettre apostolique sur le rosaire de la Vierge Marie. Né à Latiano dans les Pouilles, dans une famille chrétienne, Bartolo, au cours de ses études de droit, se laisse entraîner loin de la foi dans le monde de la débauche et du spiritisme. Il a 30 ans lorsqu’un frère dominicain le ramène à la foi. Dès lors, il n’a de cesse que soit connue et propagée la dévotion au rosaire, ce qui devient l’œuvre de sa vie, concrétisée par le sanctuaire de Pompéi qu’il dédie à la Vierge Marie. Il rédige de nombreux petits ouvrages dont La Supplique et Les Quinze Samedis, où il donne à sentir « l’âme christologique et contemplative du rosaire » (Benoît XVI). Avec sa femme, il travailla à répandre la foi et à défendre la justice sociale en prenant soin des pauvres.
« Celui qui m’a vu a vu le Père », a révélé Jésus, et depuis sa conversion le bienheureux Bartolo Longo n’a eu de cesse de contempler le Christ en méditant les saints mystères du rosaire.
Temps de silence
Que son exemple soutienne notre fidélité dans la prière avec Marie et en elle, et nous aide à recueillir les fruits de la contemplation du Christ en faisant mémoire des étapes de sa vie.
Ce mois-ci, à l’écoute d’Antoine Chevrier
Il ne faut pas se contenter de regarder, de voir, de lire, de chanter, de converser ; il faut conserver les choses dans son cœur et les méditer à l’exemple de Marie. Oh ! combien la méditation est utile et nous fait grandir dans la vertu et l’amour de Dieu !