Soyons saints octobre
Saint Ambrosio Francesco Ferro et ses compagnons
Le sang du Christ
Ils sont vingt-sept – hommes, femmes, enfants – à mourir pour le Christ avec le père Ambrosio Francesco Ferro (1572-1645), près de Natal, au Brésil. Au mois de juillet précédent, le père André de Soveral et ses fidèles avaient été assassinés en pleine messe. Le massacre fut tel qu’un seul fidèle put être identifié : Dominique Carvalho. Trois mois plus tard, les paroissiens de Natal cherchent à se mettre à l’abri. Pris dans le jeu politique et religieux qui agite la région du Rio Grande do Norte, au nord-est du Brésil, ils représentent une cible facile tant pour les conquérants hollandais que pour les protestants et les indigènes qui voient d’un mauvais œil le travail des prêtres catholiques. Jacob Rabe, un Allemand à la solde des Hollandais, auteur du massacre de juillet, n’a aucun scrupule à continuer son travail d’extermination en faisant périr Ambrosio Francesco Ferro et ses compagnons.
Saint Ambrosio Francesco Ferro et ses compagnons ont eu « largement part aux souffrances du Christ » avec l’espérance d’en être « largement réconfortés ».
Temps de silence
Par leur intercession, recevons la grâce de la patience et de l’endurance dans les épreuves subies au nom du Christ.
Ce mois-ci, à l’écoute d’Antoine Chevrier
Celui qui a l’Esprit de Dieu a un grand trésor. C’est dans l’oraison qu’on apprend tout. Qu’on laisse faire Dieu.