Soyons saints décembre
Saint John Roberts
Joie chrétienne
L’humour allié au sérieux semble la marque personnelle de John Roberts (1577-1610), bénédictin anglais, martyr à 34 ans. Entré chez les bénédictins de Compostelle, en 1600, il décide d’aller porter secours à ses frères anglais persécutés. Ayant fondé un prieuré à Douai, c’est en Angleterre qu’il est finalement arrêté. Avec l’évêque anglican de Londres, il badine avant de lâcher fièrement : « Je suis prêtre de Jésus Christ. » Refusant l’allégeance au roi Jacques Ier, il est condamné à mort. Au gibet de Tyburn, il bénit les seize voleurs qui l’accompagnent, prie pour le roi et pour tous les habitants de sa « douce patrie », crie : « Hors de l’Église, nul salut » et décline l’offre d’un bonnet pour garnir sa tête nue : « Je ne crains plus le mal de tête. » Ses dernières paroles sont : « Saints et saintes de Dieu, priez pour moi. »
Rempli de l’Esprit Saint, l’eunuque baptisé par Philippe poursuivit sa route « tout joyeux » et, porté par ce même Esprit, saint John Roberts rendit témoignage au Seigneur avec une même joie.
Temps de silence
Par son intercession, n’hésitons pas à manifester avec humour la joie de vivre de l’Évangile.
Ce mois-ci, à l’écoute de Catherine Labouré
Ô doux objets de mes affections, Jésus et Marie, que je souffre pour vous, que je meure pour vous, que je sois toute à vous, que je ne sois plus à moi !