Soyons saints janvier
Bienheureux Ambrosio Fernandez
La vraie richesse
Portugais, attiré par les richesses de l’Extrême-Orient, Ambrosio Fernandez (1551-1620) part y faire fortune. Mais au Japon, il découvre la seule richesse qui vaille la peine de vivre et de mourir, le Christ. En 1577, il entre chez les jésuites. Dix ans plus tard, le premier ministre Toyotomi Hideyoshi, qui redoute l’influence des jésuites et des franciscains, interdit le christianisme. Son successeur fait d’abord preuve de tolérance, mais à partir de 1612, il change d’attitude et les campagnes de persécutions s’intensifient. Le 13 décembre 1618, Ambrosio est arrêté en même temps que Charles Spinola. Tous deux sont enfermés dans la sinistre prison d’Omura où frère Ambrosio meurt d’épuisement. Dans une lettre datée du 28 août 1622, treize jours avant d’être brûlé vif à Nagasaki, Charles Spinola envoya des cheveux d’Ambrosio à son provincial.
Ambrosio a désiré d’un grand désir la richesse, puis Dieu, en acceptant d’offrir sa vie, certain que le Seigneur seul étancherait son inextinguible soif d’amour.
Temps de silence
À la prière et à l’exemple du bienheureux Ambrosio, demandons au Christ la grâce d’orienter nos désirs vers celui qui peut les combler éternellement en nous aimant infiniment.
Ce mois-ci, à l’écoute d’Alix Le Clerc
Des petites filles, on fait peu d’estime comme des petites pailles… Quand je priais Dieu, il me tombait toujours en l’esprit qu’il faudrait faire une nouvelle maison de filles pour y pratiquer tout le bien que l’on pourrait.