Soyons saints février
Bienheureux Carlo Gnocchi
Don de soi, jusqu’au bout
Prêtre, éducateur de la jeunesse dans un prestigieux institut milanais, don Carlo Gnocchi (1902-1956) est enrôlé comme aumônier des chasseurs alpins lors de la Seconde Guerre mondiale, et réchappe par miracle à la dramatique retraite du front russe, en janvier 1943. Il avait écrit : « Je demande au Seigneur une seule chose : me mettre au service de ses pauvres. Voilà ma “carrière”. » De retour en Italie, il s’occupe des enfants orphelins ou mutilés par la guerre, et fonde successivement la fédération pour l’Enfance mutilée et la fondation pour la Jeunesse, reconnue par la République italienne. « Il s’attacha à re-bâtir l’homme en recueillant orphelins et estropiés pour les soutenir et les former » (Benoît XVI). L’ultime geste de ce prophète de l’espérance est de donner en mourant ses cornées à deux jeunes filles malvoyantes.
Le bienheureux Carlo Gnocchi a reçu la grâce d’une vie fondée sur le roc du commandement nouveau : « Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. »
Temps de silence
À sa prière et à son exemple, cherchons, avec constance et patience envers nous-mêmes, à suivre la volonté de Dieu de nous mettre au service de nos frères et sœurs.
Ce mois-ci, à l’écoute de Grégoire de Narek
Si je me suis approché de quelqu’un avec une parole de bénédiction, écoute-moi ; mais si c’est avec des malédictions, ne daigne pas m’exaucer.