Soyons saints mars
Bienheureux Stanisław Pyrtec
À la vie à la mort
« Quelques heures me séparent de la mort, alors que je n’ai rien fait pour la mériter. C’est le devoir du prêtre de se sacrifier pour le Christ. Je meurs après avoir enseigné la religion. J’ai souffert trois mois de prison et je suis maintenant heureux de mourir. Ne soyez pas désespérés ; nous nous retrouverons tous au ciel. » Ainsi s’exprimait Stanisław Pyrtec (1913-1942) dans la dernière lettre qu’il écrivit à ses parents. Originaire du sud de la Pologne, il entre au séminaire à Vilnius. Ordonné en 1940, alors que Russes et nazis se disputent Vilnius, il est vicaire quand son curé, Wladisław Mackowiak, est arrêté par la Gestapo en 1941. Venant réclamer sa libération, Stanisław subit le même sort. Incarcérés durant trois mois, ils sont abattus dans le bois de Borek, le jour de la fête de saint Casimir, patron de Vilnius.
La mort s’est invitée prématurément dans la vie du bienheureux Stanisław Pyrtec. Confiant, il est resté sûr que le don de sa vie est la meilleure voie pour la trouver, comme le Christ l’a promis.
Temps de silence
À l’exemple du bienheureux prêtre, sachons nous préparer à mourir en déterminant ce qui nous fait vraiment vivre.
Ce mois-ci, à l’écoute d’Angèle de la Croix
L’amour de Dieu produit dans l’âme des transports d’amour et une ferveur solide dont elle s’emplit pour la communiquer aux autres.
