Soyons saints octobre
Saint Dominique l’Encuirassé
L’ascèse de la patience
Ce curieux surnom lui vient de la cotte de mailles ou cuirasse de fer qu’il portait à même la peau et n’enlevait que pour se donner la discipline. Ce champion de l’ascétisme refuse toute compromission. Alors qu’il est clerc, ses parents offrent à l’évêque une belle peau de bouc bien préparée pour qu’il l’ordonne prêtre. L’apprenant, Dominique (v. 1000-1060) refuse l’honneur du sacerdoce et devient ermite, avant de rejoindre vers 1042 les camaldules de saint Pierre Damien à Font-Avellane, dans les Marches italiennes. Par la suite, le saint fondateur le nomme supérieur de l’ermitage de Frontale, dans la région d’Ancône. Quelques difficultés relationnelles le lassent plus vite que ses flagellations volontaires et il désire partir. Pierre Damien doit alors l’encourager et lui rappeler que la patience est la reine des vertus.
Comme Jésus qui se met à l’écart pour prier, Dominique s’est mis à l’écoute du Père dans le silence et la solitude de la vie érémitique.
Temps de silence
Par son intercession, demandons à Dieu assez de discernement afin de reconnaître les personnes pour lesquelles la solitude est synonyme d’isolement.
Ce mois-ci, à l’écoute de sainte Faustine
Je vis sous le manteau virginal de la Mère de Dieu. Elle me garde et m’instruit ; je suis tranquille près de son cœur immaculé, car je suis faible et si inexpérimentée que je me blottis dans son cœur comme un petit enfant.