Soyons saints novembre
Saint Maxime de Riez
Athlète de Dieu
Formé à l’abbaye de Lérins, cette « pépinière de saints », Maxime succède à saint Honorat, fondateur de l’abbaye, et la gouverne pendant sept ans. Il refuse plusieurs fois l’épiscopat, mais devant l’insistance des fidèles et du clergé, il accepte d’être nommé à Riez, en Haute-Provence, vers 434. Là-bas, il puise dans les richesses de son intériorité toute monastique pour le bien de son évêché et la sainteté de ses fidèles. Il participe à plusieurs conciles locaux pour défendre l’autorité de l’Église, et construit deux édifices religieux à Riez. À sa mort, Fauste, son successeur, lui-même ancien moine de Lérins, disait de lui : « Maxime a couru magnifiquement les voies de la perfection dans ce fameux stade insulaire – Lérins – mais, le plus beau, c’est qu’il a transporté l’île ici – à Riez – par ses institutions et ses soins. »
Parcourant les routes de Terre sainte, Jésus s’est entouré de disciples et, à sa suite, saint Maxime de Riez a vécu entouré de frères.
Temps de silence
Veillons, par son intercession, à ne pas laisser de frères ni de sœurs dans la solitude et l’isolement.
Ce mois-ci, à l’écoute de Philippine Duchesne
Seigneur, je m’incline devant Vous. Donnez-moi votre bras pour me porter, votre poitrine pour appuyer ma tête, votre croix pour me soutenir, votre eucharistie pour me nourrir. En vous, Seigneur, je reposerai.