Soyons saints février
Sainte Marie Rivier
L’école de l’amour
« Sainte Vierge, guéris-moi et je te ramasserai des petites, je leur ferai l’école et je leur dirai de bien t’aimer. » Ainsi prie une fillette de 4 ans, handicapée, que sa mère dépose chaque matin devant la statue de Notre-Dame de Pitié, à Montpezat, en Ardèche. Toute la vie de Marie Rivier (1768-1838) est un déploiement de sa prière enfantine. Guérie le 15 août 1780, elle fonde une école paroissiale et, en l’absence de prêtres, elle ouvre les églises en pleine Révolution, organise prière et catéchèse, et abat « la besogne de trois vicaires ». Le 21 novembre 1796, avec quelques compagnes, elle se consacre à Dieu. C’est la naissance des sœurs de la Présentation-de-Marie. À Bourg-Saint-Andéol, cette « femme apôtre », selon le mot de Pie XI, s’éteint en prophétisant que ses « filles traverseront les mers ».
En demandant sa guérison au bon Dieu, la foi enfantine de Marie Rivier a saisi l’essentiel : nous ne recevons des dons du ciel que pour les mettre au service de notre prochain.
Temps de silence
À l’intercession de cette sainte audacieuse, gardons-nous de toute retenue dans la prière et osons demander l’impossible à notre Père. Il saura nous donner ce qui est bon pour nous.
Ce mois-ci, à l’écoute de Grégoire de Narek
Lorsque mes paupières se fermeront, que le regard de mon cœur ne s’obscurcisse point, mais se dilate, se rassérène, s’embellissent, qu’il irradie en Toi, Seigneur Jésus Christ.